Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

vendredi 17 mars 2023

KNOWLEDGES

    Un point central à élucider dans les critiques du savoir, soit au nom d’une critique culturelle de l’euro-centrisme, soit au nom d’une critique politique des injustices épistémiques, c’est le lien entre « knowing » et « ways of knowing » – les modalités de procès et cet argument est devenu lieu commun. Un autre symptôme discursif corrélé, c’est l’emploi au pluriel de knowledges (mot normalement singulier et non comptable) : a kind of knowledges, etc. (subsumés sous un type, un genre, une espèce, un ensemble).