Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

dimanche 28 février 2021

L'ARNAQUE AU SENSIBLE

    Un des points majeurs du débat académique – dont l’effet premier aura été de convertir le non-événement en événement – est sans nul doute la rhétorique du sensible. Des plaintes déposées aux positions activistes en passant par l’arsenal institutionnel des best practices et autres trigger warnings : c’est sur le sensible que l’ultra-gauche identitaire et la droite néo-libérale auront capitalisé – cet outil démagogique aura servi de politique du moralisme et même du vertuisme – et en conséquence les intérêts de chaque camp. Si l’on veut, le sensible est le nom d’un discours non moins idéologique – celui qui a pour effet de dissimuler les véritables agressions, ordinaires ou spectaculaires, etc. Dissimuler ce fait qu’il n’est pas de savoir ni d’enseignement sans être exposé. Sur ce principe il ne saurait y avoir la moindre concession.

SOMMET

    Dans le bêtisier ambiant, on aura entendu quand même quelques perles diffusées à large audience par les médias, paroles d’inspirateurs et démagogues modernes, il convient de les archiver ici pour le bien des générations futures. Par exemple, à propos de la littérature : « Notre discipline est lune des rares où l’on peut dire tout et son contraire ». Ou encore, joyau de lintellect : « Être professeur, ce n’est pas transmettre de connaissances ». Je laisse le lecteur juger du bienfondé de telles « pensées ». Elles serviront danthologie directrice pour notre siècle.

LA BÊTISE EST BINAIRE

      Dans le vis-à-vis entre « liberté universitaire » et « inclusion » (inclusiveness), il n’y a ni antagonisme ni amalgame possibles. Et l’on voit comment l’ultra-gauche identitaire et la droite néo-libérale qui parlent le même idiome s’entendent à merveille pour confondre les termes – et se trouvent en retour déjouées et confondues par des discours qui tendent au contraire à travailler le discernement. Penser par couples réducteurs ou alternatives simplistes au lieu de dialectiser du multiple et du complexe, cela me rappelle tellement ce mot qu’Henri Meschonnic aimait à répéter en riant : « La bêtise est binaire ». Oui, décidément.

THÉORIES ALTERNATIVES

     La dangereuse réduction des savoirs à une stricte logique des représentations, qui voudraient dégager le logos et la vérité, les procédures entourant la production, le contrôle et la transmission des connaissances a deux conséquences majeures : s’il n’y a plus qu’un jeu de représentations, on entre dans une économie de la violence, de pur affrontement entre ces mêmes représentations ; la mise en cause de la vérité légitime ce qu’on appelle les théories alternatives qui ont beaucoup cours, des scénarios révisionnistes ou complotistes.

POLITIQUE DU SAVOIR

   Aussi : que la politisation des savoirs n’est pas, ne fera jamais une politique du savoir, d’un savoir, que le risque réel dans cette économie des moyens que constitue la politisation des savoirs est justement de manquer les objectifs que l’on se programmait – au lieu qu’en préservant – et cela suppose de ne pas confondre academic freedom et academic justice – le savoir en lui-même et pour lui-même, ce qu’on appelle sa spécificité, dès lors qu’il doit d’abord répondre aux impératifs de la vérité, de la connaissance, de la méthode, des procédures de preuve et de démonstration, etc., bref, que c’est à cette condition que le savoir, les savoirs peuvent répondre dans une société à une fonction politique et critique, et même autocritique. On se trompe dangereusement de voie.

FOUCAULT, IL A BON DOS

     Ce qui fait retour dans ce débat c’est le poids intellectuel de Michel Foucault. Ou plus exactement – premier correctif – ce qu’on en comprend sur la base d’un héritage normé à la manière nord-américaine (French Theory) – deuxième correctif – dont les termes si loin du texte lui-même me sidèrent. Foucault a bon dos : il sert surtout de nom à une sorte de vulgate, d’instrument idéologique au premier rang desquels se place la collusion dénoncée entre savoir et pouvoir. Et il ne suffit pas d’en répéter le principe, ou encore de le postuler, il convient à terme de démontrer l’existence de ce dit pouvoir. C’est l’usage de cet argumentaire qui devient doublement problématique lorsque les savoirs portant, dissimulant, exerçant pouvoir ne sont plus que des représentations, des jeux ou des effets de représentation. Le débat n’est plus alors celui des injustices épistémiques – la place réduite, absente, refoulée des savoirs non-occidentaux – un espace de diversité que le monde universitaire peut librement mettre en discussion, il en a le potentiel auto-critique. On entre au contraire dans un terrain glissant et très dangereux : l’hypothèque idéologique de la vérité et de la connaissance dont les déclarations activistes récentes (la raison, la pensée sont blanches, etc.) – racialisant plutôt que démystifiant le savoir – constituent une variante. Des étudiants en séminaire sur la culture – on ne saurait mieux faire – m’interrogent à ce sujet. On ne peut qu’opposer que s’il en était ainsi le savoir médical lui-même ne serait plus qu’un jeu de représentations et ce qui en découlerait par exemple pour le coronavirus, en puisant mes exemples dans l’actualité, n’a pas même besoin d’être mentionné. La contre-preuve – absolument empirique – est que de cette prétendue représentation on est malade et que selon les bilans mondiaux dont on dispose plus d’un million de personnes en sont mortes… Mais on peut appliquer le même raisonnement en histoire, par exemple dans la perspective de la Shoah. Etc. De l’inconséquence didéologues qui se prennent pour des intellectuels.

PORTRAIT DU CONFORMISTE HEUREUX

    Dans cet ordre d’idées, je savoure le portrait satirique qu’en fait Pierre-André Taguieff, et je reviendrai plus tard sur ma lecture en cours de L’Imposture décoloniale (à travers mes zones de résistance : les séquences polémiques avec la rhétorique des mots composés – le système des étiquettes et des préfixes, le fait que l’auteur discute assez peu des auteurs fondateurs, Saïd, Bhabha, etc., – sa tête de Turc côté anglo est Spivak – et plus de l’institutionnalisation du postcolonial en dogmatique universitaire, le continuum pas net entre la catégorie « postcolonial » et « décolonial » qui, si j’ai bien compris, en serait la manifestation/traduction politique-politisée) – malgré cela (pardonnez mes détours, bien fictif lecteur), je savoure donc cette charge contre le mimétisme idéologique de suiveurs sur leur retour d’âge, qui voulant prendre le sens de l’histoire n’ont pas compris qu’ils se déclassaient intellectuellement par ce geste même : « Une mode intellectuelle et langagière ne touche pas l’ensemble des représentants d’une génération. Mais elle “donne le ton”, confère à ceux qui la suivent une distinction culturelle et la satisfaction de sembler “être de son temps”. Chez beaucoup, la hantise d’être “dépassé” ou “ringard” est une motivation suffisamment forte pour leur faire prendre le train en marche, en s’asseyant dans le bon sens. C’est la manière la plus accessible d’imaginer faire partie d’une élite. Rien de plus banal qu’un conformiste heureux. » (Éditions de L’Observatoire, 2020, p. 220-221).

MYTHE CULTUREL

      À mesure que le débat est devenu politique au Québec, on a vu sortir des idéologues médiatiques, l’occasion était trop belle de stigmatiser le politiquement correct et de diaboliser les activistes wokes. Comme si les problèmes dans les universités s’y limitaient. Comme si le wokisme à l’inverse n’intervenait pas dans d’autres champs, par exemple le journalisme qui, sous pression, est en train de réviser ses normes. Sans hasard : l’information et le savoir, la liberté d’expression et la liberté académique. Or si on peut en rejeter les méthodes autoritaires et les violences dogmatiques, on est en retour dans l’obligation d’entendre les revendications portées par les Social Justice Warriors. Entendre ne signifie pas y répondre à chaque coup – mais pour ce qui nous concerne le monde académique est capable de faire ce travail collectif. Depuis le passage à l’enseignement supérieur de masse dans les années soixante, l’université évolue, elle en prend, elle en laisse. Mais pas au point d’en perdre la raison comme pour ceux qui, béats, voient sur un mode messianique dans cette nouvelle vague un Mai 68. Comique. Dérisoire même, je ne sais. Il est toujours moins coûteux d’importer un mythe culturel que de procéder avec toute la distance critique requise (c’est-à-dire de faire sa job élémentaire de savant) à l’analyse d’un phénomène social et de ses ressorts complexes, visibles et invisibles. Et pour rappel, 68 en France présente une typologie idéologique particulièrement composite, des libéraux-libertaires dont certains ont fini chefs d’entreprise aux dissidents anticommunistes sans parler des maos, etc. On se méfiera donc de ce qu’Albert Camus dénonçait comme la « violence confortable », tous ceux dont « les paroles vont plus loin que les actes ». Au nom de la révolution ou de la justice sociale, ceux-là contribuent surtout au maintien de l’ordre.

LES FAUSSES PRÉMISSES

     Un des effets de cette folie s’entend spécialement dans des contre-argumentaires qui visent complètement à côté – à côté des enjeux, ou s’appuient sur de fausses prémisses, et je suis parfois consterné par la nullité intellectuelle de certaines interventions qui entravent plus qu’elles ne font progresser le débat : a) par exemple que la question se limiterait à sa dimension ethnique (et deuxième restriction : les communautés noires spécialement), puisqu’on se situe dans un renouveau des Culture Wars, alors que les plaintes peuvent être de l’ordre des identités sexuelles et des genres, de nature politique, d’origine religieuse, etc. ; b) que la question se limiterait aux disciplines humanités et littératures, les plus traditionnelles ou anciennes, et il convient de se méfier des effets de visibilité ou de survisibilité des lieux – les champs des sciences sociales comme du droit ont été également très affectés. Ce qui n’empêche pas de s’interroger sur le pourquoi disciplinaire de tels événements, c’est même capital.

FOLIE ET RAISON

     Dans cette controverse, et Dieu sait qu’Isabelle Arseneau et moi-même recevons des coups, de gauche et de droite, le plus intéressant est la réaction de la société civile, telle traductrice, un psychologue, un éditeur, etc., et bien sûr des professeurs de secondaire et de cegeps (dûment inquiets eux aussi) : le plus frappant, outre les encouragements, c’est le discours de l’évidence dans lequel chacun se retrouve, la parole minimalement juste, et on n’a rien cherché de plus, modestement : faire entendre raison dans un débat détourné et capté par les radicalités idéologiques d’un côté, les instrumentalisations cyniques de l’autre. Comme si la folie s’était emparée du cœur de nos institutions et que les gens ordinaires, consternés, assistaient au triste spectacle. La raison est dehors.

LE MOTIF TROUBLANT

     Au gré des lectures, les divers nœuds de discours qui se rendent visibles, par exemple cette expression des comités Black Panthers dans les années soixante, l’injonction militante à « civiliser les Blancs », qui inverse évidemment l’idéologie impérialiste, esclavagiste et assimilationniste des puissances occidentales. Ce fragment de discours, je le réentends dans cette déclaration des étudiants BIPOC de l’université d’Ottawa, qui depuis le début me jette dans le trouble parce que je n’arrive pas à en saisir exactement le fond ; mais précisément : « éduquer les professeurs » sur le racisme et les discriminations – écho-variante des Black Panthers. Il y a là une évidente filiation. À suivre.

samedi 27 février 2021

LE COMPARATIF FRANCE/QUÉBEC

     Intervention d’Yves Gingras sur TV5. Du faux parallèle entre le wokisme nord-américain et l’islamo-gauchisme (selon l’étiquette P.-A. Taguieff) à la française, lui-même en débat : La liberté académique est-elle menacée ?

SCANDALE À MCGILL

   Nouvelle péripétie – un peu plus « spectaculaire » par le retour d’Isabelle Hachey au dossier McGill et à la question de la censure qu’on avait dénoncée, Isabelle Arseneau et moi-même : Le clientélisme, c’est ça (22.02.2021). Réactions immédiates à travers l’article de Mayssa Ferah dans La Presse, le même jour : Le clientélisme inquiète des professeurs de McGill. Tour de passe-passe du vice-principal Christopher Manfredi dans The Gazette et La Presse (24.02.2021) : Liberté universitaire et équité à McGill. Troisième sortie d’Isabelle Arseneau et Arnaud Bernadet le 26 février 2021, dénonçant le silence intéressé de Christopher Manfredi sur de graves fautes professionnelles et l’impunité institutionnelle qui les entoure : Université McGill : une politique du déni. L’exigence minimale du débat au lieu de cette guerre idéologique de communication venue du pouvoir : tenter au moins de restituer quelques prémisses claires et saines.

DÉFENDRE LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE ?

    Presque dix jours d’absence. Les événements et les micro-événements qui s’enchaînent à grande vitesse. Par où commencer dans la mise en archive ? D’abord, le passage à la question politique, la sortie du Premier Ministre du Québec déclarant la guerre aux activistes wokes et ses intentions de défendre liberté universitaire et liberté d’expression ; puis devant la levée des boucliers et le rappel à l’ordre concernant l’autonomie des universités, la modération en perspective, le comité McCann de nature plus consultative que directive apparemment, n’étant pas encore nommé. L’optique est à l’énoncé-cadre : un « signal fort », mais pas de loi (La Presse, 18.02.2021)

mardi 16 février 2021

LE DIFFICILE DISTINGUO

 A conversation with Minister D. McCann sur CBC : https://www.cbc.ca/player/play/1862127683894, notamment sur la nomination et constitution du comité des sages en vue. De nouveau Ottawa et McGill pris en contre-exemples, ce qui est une excellente chose. Bémol : sur le double objectif (“tackle both issues”), à savoir la question des minorités et celle de la liberté académique. De l’importance de distinguer les dossiers. 

lundi 15 février 2021

LA DÉMISSION GESTIONNAIRE

     Court débat radiophonique, pertinent et juste : 12 h 27 | Grand angle sur l'actualité : Le regard de Lise Bissonnette et d'Yves Boisvert. Unique objection : que le problème soit in fine rapporté aux professeur.e.s, ce qui revient à ignorer la structure bureaucratique des universités, les mécanismes de pouvoir, la dynamique plus féodale à McGill qu’horizontale comme à l’UQAM, la réalité plus généralement néolibérale des institutions, la démission des administrateurs qui est à l’origine des problèmes.

dimanche 14 février 2021

ARCHIVE VISUELLE ENCORE

    Tout le monde en parle (14.02.2021) : Isabelle Hachey, retour sur ses chroniques.

IRRITATION

    Irritation quand même devant la représentation médiatique, spectaculaire, polarisée, Noirs/Blancs, alors que ce n’est pas la question. Les enjeux débordent le champ de l’identitaire et de l’ethnique. On ne saurait mieux caricaturer le débat. 

QUAND L'ÉTAT S'EN MÊLE

    Nouvelle clownerie de Jacques Frémond, recteur de l’université d’Ottawa sur Radio-Canada : « Faut-il défendre la liberté académique ? » (13.02.2021). Au moins ses confusions et ses incompétences peuvent-elles nous servir de contre-exemple. Surtout, l’événement le plus important : sortie du premier ministre du Québec, François Legault, qui se dit prêt à agir en faveur de la liberté d’expression et de la liberté académique dans La Presse et The Gazette – ce qui est déjà un problème : cet amalgame qu’on dénonce depuis le début. Mais c’est un début. Évidemment : les idéologues médiatiques à droite sont ravis de se trouver un nouvel ennemi à cette occasion, wokisme et cie ; à gauche, on pousse des cris d’orfraies avant même qu’on sache de quoi il s’agit, la censure qu’on dénonce va être instaurée de fait par le gouvernement. Etc. Il est capital que la question devienne aujourd’hui politique, qu’il y ait une prise de conscience généralisée, qu’on discute et s’entende collectivement. Je laisse de côté les fantasmes sur l’ingérence et le contrôle. Ce sont de bons réflexes en soi – essentiels ; mais on ne reprochera pas non plus aux dirigeants de s’inquiéter tout à coup des dysfonctionnements qui ont lieu sur les campus, quand on sait combien le trop long silence et l’inaction ont été dûment reprochés aux rectrices et recteurs… On s’achemine probablement vers un comité consultatif en lien avec les directions d’universités. À voir. C’est un petit pas.

vendredi 12 février 2021

TÉLÉVISION

    Nouvelle intervention Yves Gingras, Isabelle Arseneau et moi-même au TVjournal de Patrice Roy (Radio-Canada, 10 février 2021, 18 h, heure de l’Est), dossier « Liberté académique » – reportage de Jacaudrey Charbonneau ; suivi surtout de l’entretien live avec le recteur Daniel Jutras (Université de Montréal) et la principale Suzanne Fortier (Université McGill). Malaise palpable de cette dernière et mensonge magnifique sur le cas de censure, nié 15 jours après la révélation des faits, un silence pesant alors que l’affaire a été dûment documentée. Piteux… Au demeurant, la journée est marquée par un repositionnement des rectrices et recteurs, de lUniversité Laval à lUQAM. Il semble que lintervention de la ministre, les enjeux entourant lautonomie universitaire et les appels les aient fait sortir les fesses serrées, renouant le dialogue et réaffirmant les principes attendus. L’archive s’accumulant par ailleurs, je me limite ici au factuel et reviendrai ultérieurement aux voies de l’analyse. 

LE DOSSIER HACHEY

    En quinze jours à peine, l’actualité continue autour des questions de la liberté universitaire, l’intensité des publications médiatiques et des lettres d’opinion. D’abord, et avant tout le dossier Hachey, intelligemment mené, avec sa périodicité resserrée :

- « Les mots tabous, encore » (29.01.2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/education/2021-01-29/les-mots-tabous-encore.php) ; le cas de censure à McGill.

- « Au-delà “du mot qui commence par un N” » (06.02.2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/2021-02-06/au-dela-du-mot-qui-commence-par-un-n.php); le cas de harcèlement à l’UQAM.

- « Ils ont peur d’être annulés » (07.02.2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/2021-02-07/ils-ont-peur-d-etre-annules.php); tour d’horizon, savoir, enseignement et Cancel Culture

- « On va bouger » (08.02. 2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/2021-02-08/on-va-bouger.php); le passage au politique, la prise de position de la ministre de l’enseignement supérieur Danielle McCann.

- « Un recteur dans la tourmente » (09.02.2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/education/2021-01-29/les-mots-tabous-encore.php) ; retour à la controverse d’Ottawa, le recteur clown, Jacques Frémond qui parle comme un représentant de Walmart.

- « Quand l’État veut récrire l’histoire » (11.02.2021 : https://www.lapresse.ca/actualites/2021-02-11/quand-l-etat-veut-reecrire-l-histoire.php) ; Jan Grabowski ; ingérence étatique et liberté académique.