Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

jeudi 23 mars 2023

GESTION

    Découverte instructive de la synthèse d’Isabelle Barth : Manager la diversité. De la lutte contre les discriminations au leadership inclusif (Dunod, 2018). Version française du problème. Il m’amuse de voir l’auteure reconnaître combien la diversité est un mot valise dont l’extension est problématique ; et d’achopper au terme performatif de l’inclusion. On ne saurait si bien dire, puisqu’il se rapporte au modèle communicationnel de l’audience design sur lequel s’établit l’acronyme EDI. Un élément historique central est ce fait cependant que le paradigme de la diversité a été pris en charge par les sciences de la gestion en vertu de « son essence managériale » (p. 49).