Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mardi 20 avril 2021

THE EQUITY MYTH

      On ne saurait si bien dire. The Equity Myth. Racialization and Indigeneity at Canadian Universities (UBC Press, 2017) parmi le corps doctrinal invoqué dans les sermons du CRSH autour des principes EDI (et toute la novlangue y passe, le missel des micro-agressions, intersectionnalité, les Critical Race Theories, Crenshaw, etc.) Le mythe de l’équité ou la critique woke des universités canadiennes. Investiguer les présupposés et les argumentaires de cette critique, validée par les autorités fédérales.