Excerpt from Global Affairs Canada’s anti-racism training materials.
Il y a quelques perles, j’avoue, nos diplomates en sortiront en effet mieux éduqués et plus intelligents : le « right to comfort » ou le « worship of the written word ». Je ne commente pas les classiques « individualism » ou « paternalism ». Le meilleur reste quand même « objectivity », dont il est bien connu qu’elle est un mythe absolu. Un sommet. Non seulement à cause des conséquences que le terme fait inévitablement valoir au plan de la connaissance rationnelle, de la construction, de la transmission et du partage possible des savoirs, mais par l’implication anthropologique : les victimes de cette suprématie blanche, c’est-à-dire en gros les minorités dites « visibles », se trouvent d’emblée déclassées en dehors de cette objectivité blanche – elles sont placées dans un paradigme qui n’est plus rationnel, au mieux dans l’expérienciel et le particulier. Elles se tiennent donc en dehors de la Raison (avec un grand ou un petit r). Ce qui a toujours été par définition le discours du modèle colonial et le point de vue du conquérant impérialiste. Au reste, ce n’est pas pire que certaines déclarations académiques que j'entends dans des bouches non moins savantes ces temps-ci. Tel qui se réclamant du puissant courant théorique de l’écoféminisme par exemple martèle en assemblée, sans sourciller, péremptoire, que capitalisme, patriarcalisme et exploitation des animaux, de la nature, c’est tout un. Au nom du spécisme : « la viande est masculine ». Il faut donc lutter contre toutes les dominations, camarades, en toute (comment dirais-je?) lucidité... Source : National Post (21 avril 2021) ou https://nationalpost.com/news/canada/only-white-people-can-be-racist-inside-global-affairs-anti-racism-course-materials.