Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mercredi 30 septembre 2020

JAMES McGILL ET SES ESCLAVES

    La colère d’une collègue, Charmaine Nelson, professeure en histoire de l’art (voir son site de recherche en particulier : https://www.blackcanadianstudies.com), inséparable à la fois d’un parcours intellectuel mais également des événements récents aux États-Unis et ailleurs : https://www.ledevoir.com/videos/586850/identite-charmaine-nelson-et-la-memoire-de-l-esclavage. James McGill et ses esclaves noir(e)s et autochtones. Et pour finir, le savoureux repentir en guise de réponse aux enquêteurs – réponse strictement écrite (« par courriel ») de « l’administration » – qui par définition, et à la différence de  la Pr. Nelson n’est personne, et c’est là, on le sait, la meilleure stratégie pour diluer les responsabilités, à commencer par les responsabilité à prendre devant l’Histoire – qui objecte qu’elle a fait des progrès en matière de diversité…