Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mardi 17 janvier 2017

MANAGEMENT UNIVERSITAIRE


À titre de bilan-synthèse d’une décennie de « réformes » universitaires du système français, l’analyse proposée sur le blog du Groupe Jean-Pierre Vernant, qui m’est communiquée par Jean-Patrice Courtois. Les principales directives et directions dites « néo-libérales » et leur cohérence idéologique – l’effet consensus gauche-droite notamment – y sont dûment soulignées : http://www.groupejeanpierrevernant.info. À mesurer aux propos développés dans La Dérégulation universitaire, le collectif de C. Soulié et C. Charle (voir post du 28.08.16).