Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

dimanche 28 août 2016

UNIVERSITÉ ET MARCHÉ : LE PARADIGME NÉO-LIBÉRAL


La flânerie n’a pas seulement conservé ses vertus de découverte. Devant les devantures, elle est l’occasion de poursuivre la réflexion sur l’un des points critiques de ce temps :




On y reviendra dans le détail : Christophe Charle & Charles Soulié (dir.), La Dérégulation universitaire. La construction étatisée des marchés des études supérieures dans le monde, Saint-Joseph-du-Lac (Québec) – Paris, M Éditeur / Éditions Syllepse, mars 2016, 347 p.