Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mardi 2 août 2016

THE "WHITES" THAT ARE SO GREEN



“It was here that we obtained our first view, except at a distance, of the principal group of mountains...



De dos, encore. Pose ou pastiche ?
Par temps plus dégagé, la version moderne - moins romantique et dandy, plus "Quechua" ou "Mountain Equipment" - de  Caspar David Friedrich.




... They are majestic, and even awful, when contemplated in a proper mood, yet, by their breadth of base and the long ridges which support them, give the idea of immense bulk rather than of towering height.”

(Nathaniel Hawthorne, Sketches from Memory)