Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mercredi 26 décembre 2018

PARTITION

Du drame au long métrage, en dépit de la charge littéraire de l’image, des mécanismes de récriture, de la théâtralité explorée (jusqu’aux plans rapprochés qui serviraient à déjouer le genre du « télé-théâtre »), il me semble que la chausse-trappe est la comparaison médiologique (et la logique comparative elle-même, plus généralement). La méthode soporifique. La voie de l’échec assuré. Travailler autrement les deux œuvres ensemble. Inventer une partition. Une polyphonie. En séquences peut-être. Comment ? Tant à dire. Je ne sais pas. L’unique certitude : casse-gueule.