Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

samedi 30 janvier 2021

MCGILL : LE MÉPRIS DU SAVOIR

     Nouvelle sortie, Isabelle Arseneau et moi-même, hier dans La Presse, « Les dérives éthiques de l’esprit gestionnaire » avec, inséparable, la chronique de la journaliste Isabelle Hachey, « Les mots tabous, encore » (29.01.2021) : le récit d’Émilienne, jeune chargée de cours, dont la Faculté des Arts a saboté tout le cours de littérature québécoise l’automne dernier par amour du client. Au prix – au mépris du savoir.