Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

lundi 15 mai 2017

GLOSE NOCTURNE PAR PETITS BOUTS (POUR EN FINIR)

Ça arrive : c’est lui qui décide, parce qu’il est doué d’autonomie, en même temps qu’il a le pouvoir de hanter. Il convient de l’essayer. Il vous choisit, plus que l’inverse, en même temps qu’il se laisse construire. Mais il n’a jamais de stature. Il reste chez les minimes ou les poussins, comme on dit en sport. Il s’impose par les marges. Tout ce que j’énonce là est sans doute contradictoire. Je tourne en rond. Va… savoir, au fond.