Comme chaque matin, j’imagine. À peu près. Par déduction et raccourci. Ou paresse intellectuelle. Sinon cet incurable besoin de croire à l’identique. Car cette lumière ne cesse évidemment de changer. En vérité, elles sont plusieurs. Du moins m’éclairent-t-elles les dernières pages de La Bataille de Pharsale : « O. lit dans une Histoire de l’Art le chapitre sur les peintres allemands de la Renaissance : “Jamais ils ne vont par le plus droit chemin au seul essentiel et au plus logique. Le détail masque toujours l’ensemble, leur univers n’est pas continu, mais fait de fragments juxtaposés.” » (Paris, Minuit, 1969, p. 238)