Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

samedi 27 février 2021

SCANDALE À MCGILL

   Nouvelle péripétie – un peu plus « spectaculaire » par le retour d’Isabelle Hachey au dossier McGill et à la question de la censure qu’on avait dénoncée, Isabelle Arseneau et moi-même : Le clientélisme, c’est ça (22.02.2021). Réactions immédiates à travers l’article de Mayssa Ferah dans La Presse, le même jour : Le clientélisme inquiète des professeurs de McGill. Tour de passe-passe du vice-principal Christopher Manfredi dans The Gazette et La Presse (24.02.2021) : Liberté universitaire et équité à McGill. Troisième sortie d’Isabelle Arseneau et Arnaud Bernadet le 26 février 2021, dénonçant le silence intéressé de Christopher Manfredi sur de graves fautes professionnelles et l’impunité institutionnelle qui les entoure : Université McGill : une politique du déni. L’exigence minimale du débat au lieu de cette guerre idéologique de communication venue du pouvoir : tenter au moins de restituer quelques prémisses claires et saines.