Ces papiers d'Amérique(s) sont aussi à leur manière les papiers d'un jour.

Un journal, peut-être ? Un carnet, plus sûrement. Des notes et des impressions. Des textes gouvernés par la circonstance. Improvisés quand il faut. Mal écrits souvent, à la hâte ou sur le vif.

D’une intention encore mal éclaircie. Ils (se) cherchent moins quelque patronage littéraire qu'à découvrir cette intention.

Des papiers, encore. Drôle de matière. Moins emblème que dissonance, lorsqu’on les mesure à leurs ponctuations numériques. Il arrive toutefois qu'ils s’accordent avec le sens qu'ils possèdent en langue anglaise. Ils (re)deviennent alors une catégorie du discours.

Ce sont généralement plutôt des brèves, des citations ou des gloses. Des bouts d'expérience, qui deviennent par accident métaphores. Des morceaux d'actualité. Et pour tout dire, les digressions y occupent le centre.

Les dates qui leur répondent, aléatoires ou affectives, ne tiennent elles-mêmes que de fendre un peu des événements de nature très diverse, intimes ou publics, quelconques - incertains.

Pour l'essentiel, tout y est vu d'ici.

mardi 26 avril 2022

RÉPLIQUE

   Nouvelle sortie dans La Presse (26.04.2022), Isabelle Arseneau et Arnaud Bernadet : Loi 32 : est-ce la fin de la liberté universitaire ? Réplique à une lecture de Martine Delvaux (UQAM) et Catherine Larochelle (Université de Montréal), et à leurs 120 signataires. Critique d’une interprétation résolument répressive et catastrophiste du texte du projet de loi, qui n’a aucun fondement. On songe ici à Mallarmé : « Je rétorquerai devant l’agression que des contemporains ne savent pas lire. » Oui, un peu de rigueur.